Célébrer la mort et les funérailles

Quelles paroles prononcer au chevet d'un défunt, en présence de la famille, que ce soit peu après le décès ou dans l'attente des obsèques ?

Seul le coeur pourra dicter les mots justes.

Souvent, désespérant de les trouver, après un murmure de condoléances, on se réfugie dans un silence crispé ou une prière muette.

Il serait pourtant réconfortant pour tous de libérer la parole. La prière peut apporter cette libération. Elle est attendue plus souvent qu'on ne croit.

Confions nous à des versets de la Bible.

La liturgie de la Parole

Célébrer les funérailles d'un défunt, c'est célébrer la mort et la résurrection du Christ auxquelles le défunt prend part.

C'est rendre hommage à celui qui vient de nous quitter, prier pour que Dieu l'accueille avec bonté dans son Royaume et prier pour conserver soi-même l'espérance.

La célébration des funérailles se déroule au rythme de la proclamation de l'Ecriture Sainte, de prières, de gestes, de musique et de chants qui traduisent la foi et l'espérance chrétienne au-delà de la mort.

La célébration commence par le signe de la croix: Au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit. Amen. C'est un geste solennel qui rappelle la mort et la résurrection du Christ.

 

La célébration d'enterrement

 

La formulation du dernier adieu clôture la célébration à l'église. L'assemblée confie au Seigneur le défunt dans l'espérance de le revoir.

 

Prières universelles - propositions

 

Les funérailles chrétiennes

Les funérailles ne sont pas un sacrement car ceux-ci ne concernent que les vivants. Cependant, la mort chrétienne a été de tout temps associée au baptême et à l'eucharistie. Le jour de la mort, appelée dies natalis, jour de la naissance à la vie éternelle, est considéré comme l'accomplissement du baptême et associé au passage du Christ de la mort à la vie. Les chrétiens ensevelissent leurs morts avec le plus grand respect, prient pour eux, et font mémoire de leurs défunts quand ils célèbrent l'eucharistie dominicale. Les rites de la mort évoluent vite sous nos yeux. On meurt souvent seul à l'hôpital. On voit s'appauvrir et disparaître les rites qui entouraient le défunt, à la maison, au cimetière, et aussi les pratiques de deuil. On les voit aussi se transformer avec la vogue grandissante de la crémation, par exemple, dont les enjeux sur les représentations sont importants.

Pourtant, dans beaucoup de cas, la célébration à l'Église reste un moment très important autant pour ceux qui ne participent plus guère aux assemblées dominicales que pour la communauté des pratiquants. Le nouveau rituel issu de la réforme conciliaire a été bien reçu et la célébration des funérailles, même si celles-ci ne sont pas un sacrement proprement dit, sont j'occasion privilégiée d'une communication entre l'Église et le monde et le lieu d'une parole humaine et croyante sur le sens de la vie et de la mort. Les funérailles chrétiennes engagent au plus haut point la sacramentalité de l'Église dans un monde qui tend à évacuer la mort.

Condoléances - Remerciements

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