Malades

Un peu d'histoire

 

Le sacrement ou l'onction des malades se reçoit aujourd'hui en communauté, en toute conscience et même si l'on se porte bien. Mais il n'en a pas été toujours ainsi. Pendant longtemps, il resta le sacrement donné aux mourants.


Dans l'Antiquité les applications d'huile avaient un effet curatif sur certaines blessures.
Certains textes anciens nous parlent d'une huile qui coulait de l'arbre du Paradis et qui guérissait les malades. Le texte le plus explicite sur le sacrement des malades est celui de l'Epître de saint Jacques (5, 14-16) " Quelqu'un parmi vous est-il malade qu'il appelle les anciens de l'Eglise et que ceux-ci prient sur lui en l'oignant d'huile au nom du Seigneur. La prière de la foi sauvera le malade ; le Seigneur le relèvera et s'il a commis des péchés, ils lui seront remis. Confessez donc vos péchés les uns aux autres et priez les uns pour les autres, afin d'être guéris ".

Jésus a guéri des malades et a envoyé ses disciples guérir les malades, mais Jésus a également connu la souffrance. Dans le désert, il a faim mais il reste fidèle à son Père, sur la croix il s'en remet à Dieu. C'est un exemple pour tous les hommes et les femmes qui souffrent, un lien qui fonde le sacrement des malades.

En 1173, le sacrement des malades prend le nom d ' " extrême -onction ". Elle insiste davantage sur la paix avec Dieu, ce sacrement agit pour le salut de l'âme. Il était donné aux mourants.
C'est en 1972, dans le cadre de la réforme de la liturgie initiée par le concile Vatican II, que la liturgie du sacrement des malades, encore appelée onction des malades, est rénovée.

Cette réforme permet de donner un sens différent à l'extrême onction.
Aujourd'hui, le sacrement est proposé à ceux " dont la santé commence à dangereusement être atteinte par la maladie ou l'âge ".
Il comporte un temps de préparation confiée aux membres de la pastorale des malades et aux familles. Il se pratique soit au sein de la famille, à la maison, soit lors d'une messe, en présence de la communauté paroissiale.

Chez les personnes âgées, comme chez des personnes plus jeunes, il y a une demande très forte de ce sacrement comme soutien face aux souffrances de la vie

 

Le sacrement des malades

Quand surviennent la maladie ou le handicap, ils établissent dans une nouvelle situation ceux qui les subissent. Naguère, ces maladies ou handicaps divers étaient souvent associes a la malédiction, d'où des rites d'exclusion, de soins et de réintégration

Le sacrement associe le malade au Christ soufrant sa Passion et tait de sa maladie ou de son handicap non une malédiction mais un chemin de salut pour lui et ses frères, chemin de pauvreté qui ouvre aux Béatitudes. Souffrance, maladie, handicap, délabrement corporel et mental de la vieillesse assumes et partagés dans l'espérance et transformes en victoire de la vie et de l'amour, sont par excellence signes du Royaume. Dans l'Evangile, Jésus lui-même les a prioritairement désignes comme tels.

Aux premiers temps de l'Eglise, les soins apportes aux malades font partie des nombreux signes de salut, sans être un sacrement sur le même plan que le baptême ou l'eucharistie. Les consignes que donne l'apôtre Jacques dans son épître (5, 13-16) servent «de norme de la liturgie des malades et de la théologie de l'onction». Le sacrement est destiné à la guérison et au pardon des pèches et non pas à l'accompagnement des mourants

Pour connaître mieux la législation de l'Eglise Catholique concernant Le sacrement des malades, qui se trouve dans le Code de Droit Canonique.